Des spectateurs qui forcent les contrôles de sécurité, sans billet, pour accéder au stade, des heurts dans les tribunes entre les possesseurs d’un précieux sésame et les autres… La finale de l’Euro, le 11 juillet, entre l’Angleterre et l’Italie, à Wembley, avait été émaillée, en amont, de quelques débordements. Du coup, lundi, la Fédération anglaise de football (FA) a annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante.

Les responsables de la FA ont déclaré qu’ils avaient informé le Département du numérique, de la culture, des médias et du sport (DCMS) de l’enquête au cours du week-end et ont promis d’identifier les responsables des « scènes honteuses » observées avant et pendant le match. « Nous sommes déterminés à comprendre pleinement ce qui s’est passé à l’extérieur puis à l’intérieur du stade de Wembley lors de la finale de l’Euro », indique la FA dans son communiqué.

Problèmes en vue de l’organisation du Mondial 2030 ?

Cette commission d’enquête, dirigée par la baronne Casey de Blackstock, s’entretiendra avec toutes les parties concernées et comprendra des experts externes, afin de « tirer des leçons » et de « garantir que des scènes aussi honteuses ne puissent plus jamais se reproduire », souligne la fédération. La police a depuis publié les images de vidéosurveillance de certaines des personnes qu’elle souhaite interroger.

Ces incidents ont suscité des doutes sur les chances de réussite de la candidature conjointe du Royaume-Uni et de l’Irlande à l’organisation de la Coupe du monde 2030.