Pas contente du tout, du tout… Alors qu’elle a accepté qu’une journaliste du New York Times la suive pendant plusieurs mois, Madonna a découvert le portrait qu’on avait fait d’elle dans la publication parue ce 6 juin. Et l’auteure de l’article en prend pour son grade. Coup de gueule ou coup marketing? A vous de juger…
Like a virgin, touched for the very first time… Malgré près de 40 ans de carrière et un titre de la “reine de la pop” qu’elle remet en jeu avec un nouveau single d’inspiration latino, présenté à l’Eurovision, Madonna ne semble toujours pas se faire aux critiques sur son hypersexualisation à 60 ans passés ou aux portraits qui grattent un peu le vernis de l’icône. Alors qu’elle vient de faire la une du New York Times, photographiée par son ami JR, l’inoxydable chanteuse a déversé tout le mal qu’elle pensait de l’article, sur son compte Instagram.
Click Here: cheap true religion jeans
“Dire que je suis déçue serait un euphémisme”, attaque Madonna. “L’humanité est irrécupérable, je pense à ce besoin insatiable de diminuer, salir et calomnier ce qui est grand.En particulier les femmes fortes et indépendantes”, embraie-t-elle. Dans son viseur, la journaliste du New York Times qui, afin de mieux la cerner, a passé plusieurs mois à ses côtés et a eu “accès à un monde que beaucoup rêverait d’approcher.” Madonna, du genre intransigeante comme ses enfants pourraient en témoigner, lui reproche de s’être “focalisée sur des sujets anecdotiques et superficiels”comme “l’ethnicité de (son) entourage” ou “le tissu de (ses) rideaux.”
“Les femmes ne sont décidément pas capables de se soutenir”
Pire à ses yeux, ces questions sur son âge, sujet très sensible. La reine de la pop, qui avait fait scandale avec un livre porno-arty intitulé Sex au début des années 90, revendique le droit de pouvoir encore chanter le désir, flirter avec des hommes plus jeunes ou se vêtir comme elle veut. Quelques jours après avoir révélé qu’elle avait dû faire face aux avances d’Harvey Weinstein, la chanteuse, qui n’a pas toujours été très tendre envers des rivales, déplore que “les femmes ne soient décidément pas capables de se soutenir et de se tirer vers le haut.”
Amère, la madone conclut : “Je regrette d’avoir passé ne serait-ce que 5 minutes avec elle. Je me sens violée. Et je le dis d’autant plus facilement que j’ai réellement été victime d’un viol à l’âge de 19 ans.” Pour la chanteuse, le New York Times est un parangon du patriarcat. Et elle tient à le crier haut et fort : “A bas le patriarcat!” La journalisteVanessa Grigoriadis, son interlocutrice, appréciera.
Crédits photos : Bestimage