L’année dernière Doc Gyneco était revenu auprès de nos confrères du magazine Next sur sa relation aussi inattendue qu’a priori improbable avec la romancière Christine Angot, de 15 ans son aînée.
Quand en février 2016, Bruno Beausir alias Doc Gynéco s’est entretenu avec nos confrères de Next, le magazine de Libération, cela faisait des années que l’artiste végétait aux portes de l’oubli. Aussi quand il a été question de tout dire de sa vie, de ses choix et de ses envies, c’est stimulé par ce regain d’intérêt qu’il a délié sa langue.
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Un entretien pour célébrer les 20 ans de la sortie de son album culte Première Consultation grâce auquel il fit une entrée fracassante dans le paysage artistique français. Revenant sur son rapport au rap, sur sa longue absence après le succès phénoménal qu’il vécut à 22 ans, l’artiste avait notamment parlé de ses lectures du moment ; l’occasion parfaite pour nos confrères d’évoquer alors, les écrits de Christine Angot qui, en 2008, avait décrit très crûment sa partie de jambes en l’air avec le rappeur dans son livre Le Marché des amants.
« Ce que j’aime chez Christine, c’est son côté araignée, veuve noire… On m’a demandé pourquoi je ne m’étais pas plaint, mais c’est ce que j’aime chez elle. C’est comme ça qu’elle nourrit son art : elle mange ses amants », avait alors expliqué l’ancien soutien de Nicolas Sarkozy.
À la sortie du roman déjà, Doc Gynéco s’était exprimé dans le magazine Elle, pour signifier notamment son admiration et sa reconnaissance à l’égard de son ancienne amante. « C’est difficile de se lire dans un roman. J’ai eu l’impression d’ouvrir une porte et de me voir faire l’amour! Je ne m’attendais pas à une description aussi… impudique. Je suis très flatté. Je voudrais la remercier de m’avoir fait entrer, même modestement, dans la littérature française. Je ne prends pas encore toute la mesure de ce cadeau qu’elle m’a fait. C’est vertigineux. », avait-il confié.
Une intensité dont l’auteure de 58 ans a fait preuve hier sur le plateau de l’Emission Politique face à François Fillon, en l’attaquant sur son choix de se maintenir malgré les affaires, et l’accusant, par ailleurs, de « chantage au suicide » pour ses références à Pierre Bérégovoy dont le décès en mars 1993 inspira le titre Nirvana à Doc Gynéco.