L’ex-ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire brigue finalement un quatrième mandat à Donzère, la ville qu’il dirige depuis 1995.

Il avait disparu des écrans radars. L’ex-ministre de Nicolas Sarkozy, retourné dans le privé après la défaite de son camp, ne réussit pas à tirer un trait sur sa carrière politique. Il va briguer un quatrième mandat municipale à Donzère, ville dont il est maire depuis 1995. «Mon ami André Ferrandis (NDLR: son successeur désigné) a des problèmes de santé, il m’a prévenu vers le 15 décembre. Lorsqu’il m’a confirmé juste avant Noël qu’il ne pourrait pas se présenter, j’ai pris la décision de repartir car je suis très attaché à la commune. J’ai des projets qui me tiennent à coeur et que je veux mener jusqu’au bout», s’est-il justifié sur France Bleu Drôme Ardèche.

L’ex-socialiste, passé dans le giron de Nicolas Sarkozy juste avant la victoire de ce dernier en 2007, est resté vague quant à l’orientation politique de son équipe. «La liste que je conduirai sera une liste de rassemblement ouverte à différentes sensibilités politiques et de renouvellement, permettant à de nouveaux visages d’accéder à des responsabilités », écrit-il dans un communiqué. Avant de conclure : «pour ma part, j’ai réorganisé mon travail et la société de conseil que je dirige pour me rendre plus disponible et plus présent à Donzère». Prochaine étape, la fin de son abstinence médiatique et son grand retour sur Twitter?

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