Ceux qui voulaient en savoir plus de l’autre côté de la Manche se sont pris un sérieux revers par le président qui, en visite là-bas, a fait savoir son irritation face aux rumeurs sur ses prétendues difficultés conjugales.

En voyage en Grande-Bretagne, le président français rejette royalement les spéculations sur son couple. Mal a donc pris à un de nos confrères français de lui poser une question sur sa vie privée… Mais la réponse, certes cinglante, du locataire de l’Elysée est au moins une toute première prise de position officielle du président, après les déclarations de Carla Bruni-Sarkozy… sur une chaîne de télévision américaine

C’est lors d’une conférence au 10 Downing Street, où le président français s’exprimait avec

, qu’un journaliste français a demandé à Nicolas Sarkozy s’il allait réagir aux « rumeurs » sur sa vie privée. Et quand Nicolas Sarkozy a ouvert la bouche, ce fut un tir de roquettes: « Vous devez ignorer ce que c’est que l’emploi du temps d’un président de la République, mais je n’ai pas une seconde à perdre avec ces élucubrations, même pas une demi-seconde. »

Et, prenant le relais de son ami français, le premier ministre travailliste Gordon Brown, lui-même mis à mal par la presse britannique qui l’accuse de violences envers ses collaborateurs, a renchéri: « J’ai dit à Nicolas que je ne croyais pas tout ce que je lisais dans la presse ». Et là, sont visés le Daily Mail, le Sun, voire quelques autres publications suisses, belges, indiennes. Et françaises.

Samedi 13 mars 2010

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