À Srinagar, la capitale d’été du Cachemire indien, les autorités ont mis à disposition deux téléphones. Deux portables, deux sésames vers le monde extérieur dont ils sont coupés, depuis une dizaine de jours maintenant.Je ne peux rien faire et je suis inquiet. Je ne leur ai pas parlé depuis 5 jours.Cette femme dit manquer de vivres pour nourrir sa famille.”Il n’y a rien dehors. Hier, on juste pu avoir deux boîtes d’oeufs. Mais pour ce qui est des légumes, ils sont tous pourris.”Depuis quelques jours, les manifestations se multiplient dans le Cachemire Indien. Sous la surveillance des dizaine de milliers soldats indiens qui quadrillent la région. En espérant que l’étincelle n’aura pas lieu.