C’est un mouvement de contestation discret, lancé en 2014 par une poignée de femmes iraniennes. Mais depuis plusieurs mois, les Mercredis blancs prennent de l’ampleur, relayés par les réseaux sociaux. Les femmes se prennent en photo dans la rue, les cheveux découverts, leur voile à bout de bras ou au bout d’un bâton. Même des dames âgées bravent l’interdiction de se découvrir les cheveux en public.”Être entendues dans le monde entier”Si le geste est symbolique et non violent, il n’est pas pour autant sans risque. Des images montrent des Iraniennes arrêtées par la police. Selon Amnesty International, elles sont au moins 39 à avoir été arrêtées et emprisonnées depuis le début de ce mouvement. “Le mouvement permet à nos voix d’être entendues dans le monde entier. Et nous avons réussi à faire en sorte que cela continue”, explique l’une de ces femmes arrêtées, Azam Jangravi.Le JT

  • JT de 13h du mercredi 17 juillet 2019 L’intégrale

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