La prescription de médicaments homéopathiques par les sages-femmes exerçant en libéral est en hausse. Une étude conduite en mai-juin 2013 par imago research montre qu’en 2013, elles étaient 42% àconseiller à leurs patientes un médicament homéopathique au moins une fois par jour, contre seulement 24% en 2011.
Les activités des sages-femmes se sont élargies de façon importante.
L’étude faite en 2013 a été conduite par entretien téléphonique auprès de 212 sages-femmes exerçant en libéral. La même enquête avait été réalisée en 2011 auprès de 204 sages-femmes. Outre l’augmentation de 13 % de sages-femmes déclarant prescrire des médicaments homéopathiques au quotidien en 2013 par rapport à 2011, l’étude montre qu’elles sont actuellement 54 % à avoir suivi une formation en
homéopathie. Les principales situations pour lesquelles l’homéopathie est prescrite concernent les douleurs liées à l’
allaitement (89 %), les
suites de couches (81 %), les
troubles du sommeil (81 %), la préparation à l’
accouchement (76 %) et les
troubles de la circulation veineuse (74 %). Mais les indications progressent aussi et dépassent les problèmes liées à la
grossesse, à l’accouchement et au post-partum. En effet, 27 % de sages-femmes déclarent des prescriptions pour des infections virales, 23 % pour le
sevrage tabagique et 14 % pour des affections cutanées, en particulier l’
eczéma.Des activités de plus en plus largesPour Maud Moggio, sage-femme libérale exerçant dans la Haute Saône, ces résultats reflètent l’évolution de la profession des sages-femmes en France. En effet, avec les années, leur rôle a pris de l’ampleur dans notre pays dans la prise en charge et le suivi des femmes enceintes, de la conception à l’accouchement. Mais leurs activités ne se limitent pas aux femmes enceintes. “De nos jours, les sages-femmes suivent également des jeunes filles dès leur entrée en âge de
contraception et sont souvent sollicités par de nombreuses femmes bien après l’accouchement, jusqu’à la
ménopause“, explique Maud Moggio.La formation professionnelle et l’écoute de leurs patientes y ont contribué pour beaucoup à cette évolution, mais aussi le droit à la prescription médicamenteuse dont elles bénéficient depuis 2011, qui s’ajoute à la prescription de dispositifs intra-utérins et médicaux. Ainsi, “actuellement, les activités des sages-femmes se sont diversifiées de façon importante“ ajoute Maud Moggio.Un recours utile pour traiter les maux fréquents des femmes enceintesCette professionnelle de santé s’intéresse à l’homéopathie depuis de nombreuses années. Son intérêt l’a conduite à suivre une formation diplomante en homéopathie, puis à devenir enseignante. “Pendant la grossesse et jusqu’après l’accouchement, les femmes enceintes peuvent être confrontées à de maux très divers pour lesquels les médicaments allopathiques sont parfois contre-indiqués. En tant que praticienne, l’homéopathie représente pour moi un bon moyen de soulager ces femmes, parfois fragiles, et d’améliorer leur confort et qualité de vie en leur proposant des traitements homéopathiques efficaces et dépourvus d’effets secondaires“. Et de préciser,“pour être efficace, l’homéopathie nécessite l’acquisition de connaissances pour prescrire des traitements personnalisés qui agiront à la fois sur les symptômes et sur le terrain des patientes“.Dr Jesus CardenasSource : Conférence de presse organisée par Boiron le 10 janvier 2014 sur le thème : “Les sages-femmes libérales et l’homéopathie“.Click Here: cheap all stars rugby jersey