La polémique enfle concernant l’enlèvement et le viol du petit Enis après la découverte d’une plaquette de Viagra sur les lieux de l’agression. Condamné, en 1975, 1985 et 1989, pour des attentats à la pudeur et des viols sur mineurs (soit un total de 46 ans de prison), Françis Evrard a déclaré s’être vu prescrit ces médicaments contre les troubles de l’érection par un médecin de la prison de Caen. Une information confirmé lundi 20 août 2007 par le parquet de Lille.
Cette prescription aurait eu lieu en juin, le détenu aurait alors déclaré au médecin vouloir “rencontrer des filles“ après sa sortie. Le médecin a expliqué qu’il n’avait pas alors accès au dossier pénal de son patient lors de sa consultation.
Click Here: camisetas de futbol baratas
Ce nouvel épisode n’a pas manqué de provoquer de vives réactions. “ on marche complètement sur la tête (…) C’est comme si on donnait un arme à un braqueur qui sort de prison“ a estimé l’avocat de la famille d’Enis, Me Emmanuel Riglaire.
A sa sortie de prison, Francis Evrard s’était affranchi de l’interdiction de quitter la région de Rouen dans le cadre de sa “surveillance judiciaire“. Il devait être soumis à un traitement hormonal mais seulement à compter du 24 août…
Ce même lundi, le Président de la République recevait le père du petit Enis avant de participer à une réunion qu’il a lui-même initiée sur la lutte contre la récidive des criminels sexuels avec François Fillon, Premier Ministre, Rachida Dati, ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur et Roselyne Bachelot, ministre de la Santé. L’objectif est “d’étudier les mesures qu’il convient de prendre, en particulier en s’inspirant des exemples étrangers, pour garantir que les personnes condamnées pour des agressions graves, notamment d’ordre sexuel, ne soient plus en situation de recommencer de tels actes une fois purgée leur peine de prison“.