A 41 ans, la diva québécoise est enceinte de son deuxième enfant. Une procréation médicalement assistée qui va lui permettre d’accéder une nouvelle fois à la maternité, sa «véritable vocation», estime-t-elle. Elle y consacrerait bien le reste de sa vie, mais son mari et manager, René Angelil, ne l’entend pas de cette oreille.
Elle n’a pas encore pris une taille de pantalon mais René lui a déjà concocté un emploi du temps serré pour la reprise. En 2010. Le Caesar’s Palace, où elle a fait le show ces cinq dernières années, resignerait bien pour un nouveau spectacle et l’intraitable Angelil, main de fer dans un gant de velours, ne compte pas laisser sa poule aux œufs d’or gâcher son talent trop longtemps.
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Un an de relâche, pas plus: c’est donc le temps que René avait accordé à Céline pour tomber enceinte. Et ça a marché, en moins de six mois: un petit miracle. A 42 ans, Céline Dion sera maman pour la deuxième fois au printemps prochain. Comme pour René-Charles, né en 2001, la Québécoise mettra bien sûr un point d’honneur à faire ce job à plein temps, et il lui faudra bien trois ans avant d’accepter l’idée de retourner au turbin. Elle aura, mettons, 45 ans. Pourra-t-elle supporter de longues soirées sur scène? L’épuisement physique que cela implique? Le sacrifice qu’exige un tel rythme au détriment du temps passé à voir ses enfants grandir?
D’autant qu’elle l’a toujours dit: «Je ne suis pas vraiment une chanteuse. Ma vocation, c’est d’être maman. C’est ce qui me fait vibrer. Je n’hésiterais pas à risquer ma carrière. Mais je ne prendrai jamais de risque avec ma famille.»
Jusqu’ici, Céline a toujours rempli le contrat que lui imposait son manager de mari: terrorisée par sa voix pendant vingt ans, elle a chanté jusqu’à l’épuisement. Cinq années de show au Caesar’s Palace de Las Vegas, puis une tournée mondiale, Taking Chance, pas moins de 140 dates dans 26 pays.
Et le moment est venu, enfin, d’une deuxième grossesse en forme de récompense pour ces années de dur labeur. Pour Céline Dion, l’équation est pénible: sept ans d’efforts pour chaque « bébé bonheur ». Depuis leur mariage en 1994, René a habilement manié la carotte et le bâton. Mais pourra-t-il lui imposer encore de remonter sur scène lorsque, au beau milieu de la quarantaine, elle sera la maman comblée, mais forcément fatiguée, de deux enfants dont un qui porte toujours des couches?
Juliette Serfati
Mercredi 19 août 2009