Une étude publiée dans le Journal of Obstetrics & Gynecology révèle que de nombreuses femmes présentent des symptômes de stress post-traumatique après une fausse-couche ou une grossesse extra-utérine.
Sommaire
- Stress post-traumatique, dépression et anxiété
- Prendre mieux en compte l’impact psychologique d’une fausse-couche
Si le lien entre fausse-couche et développement de symptômes de dépression et d’anxiété a déjà été clairement établi, des chercheurs de l’Imperial College London (Royaume-Uni) et de l’université KU Leven (Belgique) ont cherché à établir le niveau de stress post-traumatique, de dépression et d’anxiété de femmes ayant vécu une fausse couche ou une grossesse extra utérine. 650 femmes ont participé à l’étude.Les femmes ont été interrogées, via des questionnaires, sur leurs émotions et leur réactions, 1, 3 et 9 mois après l’événement. Leurs réponses ont été comparées à celles de 171 femmes ayant eu une grossesse viable.Stress post-traumatique, dépression et anxiétéL’étude a révélé qu’1 mois après la fausse couche, 29% des femmes souffraient de stress post-traumatique, 24% présentaient une anxiété sévère et 11% avaient développé une dépression modérée à sévère.9 mois plus tard, elles étaient toujours 18% à montrer les symptômes d’un stress post-traumatique, 6% de dépression et 17% d’anxiété.Les chercheurs révèlent que les femmes interrogées ont régulièrement relaté des pensées noires incontrôlables, des cauchemars, des flash-back et une attitude d’évitement envers tout ce qui touche la fausse-couche.Prendre mieux en compte l’impact psychologique d’une fausse-coucheLes auteurs appellent à une meilleure prise en charge des femmes ayant vécu la perte d’une grossesse. Selon le Pr Bourne, gynécologue,”le traitement que reçoivent les femmes ayant subit une perte de grossesse précoce doit changer afin de prendre en compte l’impact psychologique. “”Beaucoup de femmes ne disent pas à leurs collègues, leurs amis ni leur famille qu’elles sont enceintes avant l’échographie du premier trimestre, ajoute la Dr Jessica Farren. Cela leur enlève toute possibilité de partager leur souffrance en cas de fausse-couche. Nous savons de même que les partenaires souffrent aussi de stress psychologique suite à une fausse couche ou une grossesse extra-utérine.”L’équipe de scientifiques entend continuer ses recherches afin d’identifier quelles femmes sont les plus à risques de développer des souffrances psychologiques après une fausse-couche, de mesurer l’impact sur le.la partenaire et trouver comment les traiter.Click Here: racing club camiseta