Début de la compétition au Festival du film francophone d’Angoulême, et déjà des films remarqués : la comédie Cigarettes et chocolat chaud avec Gustave Kervern et Camille Cottin, et le drame québecois 1:54. Coup de projecteur sur cette 2e journée.

1. Camille Cottin et Gustave Kervern en compétition pour Cigarettes et chocolat chaud
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Camille Cottin et Gustave Kervern en compétition pour Cigarettes et chocolat chaud
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Outre ses nombreuses avant-premières et focus thématiques, le Festival du film francophone d’Angoulême propose chaque année une compétition de films issus de la francophonie. 10 films ont été retenus pour cette 9e édition, mêlant comédie haut de gamme et des films plus radicaux, avec “une envergure d’ouverture vers le monde“, comme l’expliquait Dominique Besnehard, délégué général du Festival à notre micro. Ainsi, au fil de la semaine, on pourra découvrir ou redécouvrir des films remarqués à Cannes, comme Ma vie de courgette, film d’animation de Claude Barras, Voir du pays avec Soko et Ariane Labed, ou encore le premier long métrage choc Mercenaire. Mais surtout des films dont c’est souvent la toute première projection publique…

Camille Cottin et Gustave Kervern, premier coup de coeur de la compétition

C’est justement le cas de Cigarettes et chocolat chaud, premier long métrage de Sophie Reine, avec Gustave Kervern, Camille Cottin et les jeunes Héloïse Dugas et Fanie Zanini. Une comédie attachante nous invitant à suivre la famille Patar : ce père aimant mais débordé (Gustave Kervern) doit éduquer seul ses deux filles. Après un nouvel impair, il se retrouve dans l’obligation de passer “un stage de parentalité”, mené par Camille Cottin. Tendre, poétique, inventif et “feel good”, cette comédie qui sortira sur nos écrans le 14 décembre en France a les atouts pour décrocher le prix du public du Festival… 

1:54, film choc venu du Québec

Autre film de la compétition très applaudi par les festivaliers : 1:54 de Yan England. Film choc sur le harcèlement en milieu scolaire et les ravages que peuvent provoquer les réseaux sociaux. Le rôle principal de ce film québecois est interprété par la révélation de Mommy de Xavier Dolan, Antoine Olivier Pilon.

1:54 / 13 octobre @yan_england @sophie__nelisse @com_lou @rob_naylor @tttttonytherrien @karlsuprice @denzel_blackington @patgod #154lefilm

Une vidéo publiée par Antoine Olivier Pilon® (@antoineolivierpilon) le

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La chanson qu’on a aimé entendre…

… ou plutôt les chansons ! David Bowie et son répertoire tiennent une place particulière dans Cigarettes et chocolat chaud, évoqué ci-dessus. Dès la séquence d’ouverture, Modern Love accompagne des images du passé, puis on pourra entednre entre autres Life on Mars.

Le dernier coup de coeur ciné de…

Virginie Efira, comédienne, prochainement à l’affiche de Victoria, et co-présidente du jury du FFA 2016

On le sait, un juré ne doit pas commenter les films de la compétition avant le palmarès. Alors en attendant de connaitre les futurs lauréats, on prend la température sur la façon d’aborder ce rôle de juré et sur leur dernier coup de coeur au cinéma. 

“On voit deux ou trois films par jour qui viennent de plein d’endroits différents. J’ai déjà participé à des jurys, pas en tant que présidente, mais en tant que membre, et je trouve ça formidable d’arriver à échanger là-dessus. On raconte souvent beaucoup plus de choses de soi en disant pourquoi on a aimé un film, ce qui nous a touché, ce qui nous a révolté, mis en colère. Je trouve que c’est une très belle manière de rencontrer l’autre. Dans la vie, il y a voir le film et en discuter après. J’aime ça terriblement. (…) Ce que je trouve chouette dans les jurys, c’est quand il n’y a pas de tiédeur. Il faut qu’il y ait des choix qui soient affirmés. Parfois, je suis déçue des jurys quand j’ai l’impression qu’ils veulent donner une bonne image d’eux-mêmes, genre ‘regardez comme on est sérieux, comme on a bien compris que la société allait mal’. Il y a parfois une manière d’interroger la société sans forcément que ça soit hyper souligné“. 

“J’ai eu deux coups de cœur. Dimanche, je suis allée voir Toni Erdmann. Je guettais de film comme beaucoup de gens. La salle était grande et remplie, c’est quand même chouette. On parlait des émotions tout à l’heure, c’est spécial que de pleurer et de rire en même temps. Le film arrive à raconter des choses qui sont sur le fil. C’est un film ample. Le malaise, le mal être, aimer et ne pas arriver à le dire, ce n’est pas des choses qu’on peut rendre carré. C’est bouleversant. Et j’ai vu en location, un film que j’avais raté en salles, le film de Mia Hansen Love, avec Isabelle Huppert, L’Avenir. J’ai adoré.”

Victoria de Justine Triet sort le 14 septembre 2016 :

Victoria Bande-annonce VF