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A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (le 17 mai), SOS homophobie publie son Rapport sur l’homophobie. Si 2013 a été marquée par la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux homosexuels, elle l’est aussi par une recrudescence sans précédent de l’homophobie, en actes et paroles.
L'année 2013 est marquée par une forte hausse des actes homophobes.
Une augmentation des actes homophobes sans précédentA partir des milliers de témoignages que l’association reçoit chaque année sur sa ligne d’écoute, son site internet et lors d’événements, le rapport SOS Homophobie est aujourd’hui la seule publication permettant de suivre, année après année, l’évolution de l’homophobie et de la transphobie en France. Et cette année, les chiffres sont sans précédent : 3 517 témoignages, 80 % de plus qu’en 2012, une agression physique tous les deux jours…. “Jamais l’association n’avait enregistré autant d’actes lesbophobes, gayphobes, biphobes et transphobes qu’en 2013“ déclare l’association.
Une hausse directement liée aux débats autour de la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe. On ne sait pas si l’homophobie a progressé, on sait seulement aujourd’hui que la parole homophobe s’est libérée. 61 % des témoignages enregistrés en 2013 l’ont ainsi été au cours du premier semestre, marqué par les manifestations bruyantes des opposant-e-s à l’égalité des droits. Parallèlement, les victimes n’hésitent plus à témoigner.La parole homophobe plus libre sur InternetPropos injurieux, diffamatoires ou appelant à la haine ont notamment proliféré sur les réseaux sociaux, sous couvert d’anonymat. SOS homophobie a ainsi enregistré sur Internet près de trois fois plus de témoignages qu’en 2013.Mais l’homophobie, la biphobie et la transphobie se vivent aussi à visage découvert dans les familles, le voisinage, les écoles ou les entreprises. Les victimes sont alors la cible d’insultes, de violences, de rejet et de discriminations que leur font subir leurs proches, famille ou ami-e-s, voisin-e-s ou collègues.
Face à ces chiffres, l’association SOS homophobie affirme être plus attachée à ses missions historiques de soutien aux victimes et de prévention des LGBTphobies. “Grâce à notre ligne d’écoute anonyme ouverte tous les jours et à notre service de conseils juridiques personnalisés, nous apportons un soutien aux victimes qui nous sollicitent. Dans les écoles et au travail, nos bénévoles sensibilisent chacune et chacun aux LGBTphobies“ précise l’association.
Pour cette Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, la mairie de Paris a créé un village inter associatif, Place de la République. L’exposition “Les couples de le République“ et des stands seront installés Place de la République, tenus par des associations de lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et le SIDA, dont ADMD, Le MAG, Le Refuge, CRTH, HF Prévention, RAVAD, Contact, Tjenbe Red (…) et avec le soutien du CRIPS Ile-de-France. David Bême Sources :
Rapport 2004 de SOS Homophobie – mai 2014Dossier de presse de la Mairie de Paris – mai 2014Click Here: camiseta river plate