Les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) engendrent peu de complications maternelles, selon les résultats rassurants d’une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association(Jama).
La procréation médicalisée engendre peu de complications maternelles.
Face au recours grandissant aux techniques d’
assistance médicale à la procréation (AMP), Jennifer F. Kawwass et ses collègues de l’école de médecine Emory à Atlanta (Etats-Unis) se sont demandés si les protocoles de
stimulation ovarienne, le prélèvement de l’ovocyte, et, d’une façon générale, l’ensemble des techniques utilisées pour aider les couples infertiles à avoir un enfant s’accompagnaient d’un surcroît de complications chez la femme.Ils ont pour cela examiné l’incidence des complications (infections, hémorragie nécessitant une transfusion, syndrome modéré ou sévère d’hyperstimulation ovarienne, effets secondaires des traitements, complications liées à l’anesthésie, hospitalisation, décès dans les 12 semaines suivant la stimulation) chez des femmes subissant des cycles
d’insémination.Sur les 1 135 206 cycles autologues observés, les complications les plus fréquentes étaient le syndrome d’hyperstimulation ovarienne, une réaction excessive à la stimulation ovarienne (153,5 cas pour 10 000 cycles) et les hospitalisations (34,8 cas pour 10 000 cycles).Au total, 58 décès ont été rapportés, soit un taux de mortalité maternelle allant de 1,6 pour 100 000 naissances vivantes conçues par AMP en 2008 à 14,2 en 2004.Mieux connaître le syndrome d’hyperstimulation ovarienne, la complication la plus fréquente de l’AMP, pourrait inciter à caractériser les facteurs prédictifs de cet effet secondaire mais aussi des autres afin de développer des approches efficaces capables de réduire la survenue de telles complications, concluent les auteurs.Amélie PelletierSource : “Safety of Assisted Reproductive Technology in the United States, 2000-2011“. JAMA. 2015;313(1):88-90. doi:10.1001/jama.2014.14488. (
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