Les films X produits et vendus en ligne au Royaume-Uni sont désormais limités dans leurs pratiques sexuelles. Coups de fouets, fessées, éjaculation féminine… Ces pratiques sont désormais interdites. Ces règles ont été établies par le British Board of Film Censors et encadrent également les pornos vendus dans les sex shops du pays.
Les coups de fouet, la fessée ou encore l'éjaculation féminine sont désormais interdits dans les films pornos britanniques en VOD.
Les actes masochistes censurésMardi 2 décembre, le “Règlement relatif aux services de médias audiovisuels 2014“ est entré en vigueur au Royaume-Uni. Alors que le porno en ligne payant avait échappé jusqu’alors à la censure, il se voit aujourd’hui limité dans ses pratiques, notamment les actes
masochistes.
Ainsi, sont désormais interdits, dans les films en VOD et dans les sex shops : “la pénétration avec tout objet associé à de la violence ou pouvant causer des blessures corporelles“, la fessée, le fouet, la pénétration avec le poing (fisting), l’abus physique ou verbal, l’urophilie, l’éjaculation féminine, la strangulation et le facesitting (une pratique qui consiste à s’asseoir sur le visage).
Ces nouvelles restrictions n’empêcheront bien évidemment pas les internautes de regarder d’autres films X étrangers sur internet, dans lesquels ces pratiques ne sont pas censurées.“Pas d’explications rationnelles“Ces nouvelles interdictions font déjà l’objet de critiques de la part d’acteurs engagés contre la censure. “C’est un lot de règles étranges et arbitraires, explique Jerry Barnett, fondateur de la campagne anti-censure “Sex and Censorship“, dans Vice. Il semblerait qu’il n’y ait pas d’explications rationnelles (…) C’est simplement des jugements moraux établis par des personnes qui luttent sans fin pour interdire le porno en Grande-Bretagne“. Le gouvernement de David Cameron a fait de la lutte contre la prolifération de contenus pornographiques son cheval de bataille depuis quelques années en instaurant de nouvelles mesures restrictives. Il a notamment demandé aux fournisseurs d’accès Internet de filtrer l’accès à Internet de leurs abonnés pour les empêcher d’accéder à des sites pornos, un filtrage qui se fait par défaut et peut être supprimé sur simple demande.En France, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (
CSA) surveille de près la diffusion de contenus pornographiques à la télévision et les services de vidéos X en VOD qui sont aujourd’hui plus sécurisés. En 2002, certains “sages“ du CSA avaient voulu interdire le porno à la télévision, notamment le film X diffusé sur Canal+ le premier samedi du mois. Une tentative qui avait échoué. Les chaînes de télévision ont eu pour seule recommandation du CSA, de privilégier la diffusion de films où le port du préservatif est de rigueur. C’était en 2006.Annabelle IglesiasSources : Vice UK, The IndependentClick Here: cd universidad catolica