Dans le but de sensibiliser la population à l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), une maladie rare mais grave touchant toutes les classes d’âge, le laboratoire Actelion et les centres de référence de l’HTAP dévoile , un documentaire dans lequel patients et médecins informent sur cette condition et alertent sur les signes avant-coureurs.

Un simple essoufflement cache parfois une

hypertension artérielle pulmonaire (HTAP)”. C’est le message d’alerte que souhaitent faire passer le laboratoire Actelion et trois des centres de référence de l’HTAP au travers d’un documentaire paru ce mercredi 12 juin, afin de sensibiliser la population à cette maladie rare mais sérieuse.

L’hypertension artérielle pulmonaire, une maladie grave, invisible et méconnueTouchant tous les âges et principalement les femmes, l’HTAP concerne 4000 personnes en France. Si

l’hypertension artérielle, beaucoup plus fréquente, correspond à une pression anormalement élevée du sang dans les vaisseaux sanguins, dans le cadre de l’HTAP, cette pression sera localisée exclusivement au niveau des artères pulmonaires. Le cœur étant obligé de pomper davantage, il va se fatiguer plus vite, et peut mener, à terme, à

l’insuffisance cardiaque. Si elle n’est pas prise en charge rapidement, le pronostic de la maladie est sombre : la survie est de l’ordre de 2,8 à 3 ans.Les causes sont variables : prédispositions génétiques, anomalies cardiaques, maladies pulmonaires, sclérodermie, infection à VIH… Et les symptômes, peu spécifiques : essoufflement, fatigue, syncopes, malaises. C’est l’une des raisons pour lesquelles le diagnostic de l’HTAP peut être long et difficile à poser, au même titre que la méconnaissance de cette pathologie : “Le grand public ne connaît pas cette pathologie grave et nos patients en souffrent”, souligne le professeur Olivier Sitbon, exerçant au centre de référence de l’HTAP de l’Hôpital Kremlin-Bicêtre. “Leur maladie est d’autant plus lourde à porter qu’elle est invisible et source d’incompréhension pour l’entourage qui mésestime souvent ses conséquences et sa gravité.”La France, pionnière dans la prise en charge de l’HTAPC’est donc pour faire connaître cette maladie au grand public mais également valoriser le réseau national français de prise en charge de l’HTAP, pionnier en la matière, que patients et médecins ont accepté de témoigner dans une vidéo de 30 minutes pour aborder plusieurs thématiques, des symptômes au diagnostic en passant par les traitements : “Il y a 20 ans, nous ne disposions d’aucun traitement”, affirme le Pr Eric Hachulla, directeur du Centre de référence des maladies auto-immunes et systémiques rares de Lille. “Aujourd’hui, il est possible de la dépister plus tôt et de la prendre en charge, parce que nous avons des traitements et des stratégies thérapeutiques multiples. Nous avons participé à ce documentaire précisément parce que l’histoire de la prise en charge de l’hypertension pulmonaire est extraordinaire et que nous souhaitions la faire connaître.”En effet, si l’HTAP est une maladie incurable, les traitements médicamenteux (la voie de l’endothéline, du monoxyde d’azote, de la prostacycline, les diurétiques, les vasodilatateurs, l’oxygénothérapie…) disponibles aujourd’hui permettent de ralentir efficacement sa progression. Pour les cas les plus sévères, la

greffe pulmonaire peut être envisagée.Ainsi, afin de diminuer l’errance diagnostique, l’Actelion martèle : “Si vous, ou l’un de vos proches, rencontrez des difficultés à respirer, parlez-en à votre médecin.”Click Here: Geelong Cats Guernsey