Ce lundi 23 septembre, Ophélie Winter va enfin confirmer dans TPMP si elle est vraiment SDF et, si tel est le cas, comment elle a pu en arriver là. Symbole de la réussite dans les années 90, la chanteuse a souvent décrit son rapport enfantin avec l’argent, par le passé. Extraits.
La bimbo et la fourmi. Ça pourrait être une nouvelle fable de Jean de la Fontaine, fut-il vivant et inspiré par le bling du show-biz. Ce lundi 23 septembre, Ophélie Winter, supposément devenue SDF en quelques mois, fera le point sur sa situation dans l’émission TPMP. Coup dur, coup de pub? Si certains de ses fans se sont déjà mobilisés pour lui trouver un logement, la “descente aux enfers” d’Ophélie n’est pas sans soulever quelques interrogations. Contrairement à une rumeur répandue ce weekend, l’ex-star n’a jamais disposé d’une fortune évaluée à 245 millions d’euros. Mais la précarité dans laquelle elle se trouverait depuis juillet dernier paraît difficilement concevable. Comment une jolie fille à qui tout souriait dans les années 90 – télévision, chanson, cinéma – peut-elle finir recroquevillée dans une Smart, quand la nuit tombe, aujourd’hui ? Il s’agit de se remémorer les déclarations d’Ophélie au sujet de l’argent, ces dernières années.
“Je ne veux pas de rapport avec l’argent, parce que ça rend les gens idiots”
Dans Libération, qui organisait une rencontre avec des fans en 1998, la blonde, émancipée de ses contrats avec M6 pour mieux se consacrer à la chanson et promouvoir son second album Privacy, avouait sans aucun complexe : “Moi, je sais pas ce que j’ai. Ma mère gère mon argent. J’ai été virée de mon école parce que j’avais zéro de moyenne en maths pendant trois ans, je suis vraiment nulle. Je ne veux pas de rapport avec l’argent, parce que ça rend les gens idiots. Donc ma mère est là pour payer mon appartement, ma bagnole. Et je n’ai aucun contact avec l’argent. Je ne sais pas combien j’ai gagné pour mon dernier film. Ça paraît débile, mais je ne sais rien.” Des propos qui pourraient expliquer sa déchéance aujourd’hui, d’autant plus que l’on dit la chanteuse brouillée avec sa mère.
Dans cette même interview, Ophélie évoquait un rapprochement avec son père, le chanteur David Alexandre Winter, qui “avait pris la grosse” dans les années 70, et n’avouait qu’un petit pêché d’orgueil, plus que pardonnable : “Si j’avais voulu faire de l’argent, je serais restée à Esbroufe à gagner tant par mois. J’ai pas besoin de m’acheter des trucs hallucinants, je suis habillée avec des fringues à 100 ou 200 balles. Il y a un truc: mon père était obsédé par les Mercedes et je voulais avoir ma Merco. Je me suis acheté une Mercedes quand j’avais 21 ans. J’ai dû finir de la payer, maintenant. Je l’ai acheté d’occase, à crédit. Je n’ai jamais rien acheté d’autre de cher.”
Capitaliser sur sa participation à DALS, en 2014? “Je dois être la seule blonde à ne pas avoir calculé un après”
Le début des années 2000 sera plus âpre pour l’enfant gâtée du R’n’B français. Ses albums se vendent moins, elle passe à côté de quelques belles propositions au cinéma.En 2014, elle accepte enfin de participer à l’émission Danse avec les stars, après avoir plusieurs fois refusé de s’illustrer sur le parquet de l’émission. Entre deux entraînements, elle accorde au site Pure Charts une nouvelle interview, qui, rétrospectivement, intrigue. Elle esquive au sujet de sa rémunération : “Je ne parle pas d’argent. Je ne suis pas là pour ça.” Mais alors que sa popularité est restée intacte, Ophélie Winter n’a aucune idée de ce qu’elle va “vendre” après l’émission : “Je dois être la seule blonde qui ne doit pas avoir calculé un après. Je n’ai rien calculé de spécial. Je vais faire un peu de musique quoi.”Et sans pression.
A l’époque, alors qu’elle revient sous les feux de la rampe, elle assure avoir apprécié son break de quelques années : “J’ai vécu comme un homme des cavernes ! J’ai kiffé, ça m’a fait du bien d’être normale, de ne pas avoir 100 000 personnes qui viennent chez moi… D’avoir une vie d’humain, quoi !” Elle jure qu’elle n’a “pas envie de revenir” : “J’ai quarante ans, ma vie, elle va bien.” Remplir à nouveau des salles serait “une belle surprise”. Mais, s’empresse-t-elle de préciser aussitôt, “j’aimerais juste déjà sortir un album complètement barjo ou complètement hip-hop. Pas commercial quoi. Pour voir ce que ça fait. De toute façon, on s’en fout, on ne vend plus de disques ! Donc c’est pas grave.” Pas sûr qu’Ophélie chante la même chanson, en ce début d’automne 2019.
Crédits photos : Bestimage
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