Une nouvelle étude américaine confirme la dangerosité de ces accessoires pour berceaux. Le nombre de décès de nourrissons liés aux tours de lit a explosé aux Etats-Unis.

Selon cette nouvelle étude, les décès de nourrissons imputés aux tours de lit sont en forte augmentation aux Etats-Unis. 

On le sait, pour prévenir les risques de

mort inattendue du nourrisson (MIN), les professionnels de la petite enfance déconseillent l’utilisation de tour de lit. Si plusieurs études avaient déjà démontré leur dangerosité, une nouvelle étude américaine, publiée ce 24 novembre dans la revue scientifique Pediatrics, confirme les méfaits de ces accessoires pour berceaux, indiquant que les tours de lit sont la cause principale des décès de bébés dans leur lit.Explosion du nombre de décèsDes chercheurs américains de l’université de Washington révèlent que le nombre d’accidents a significativement explosé ces dernières années. En effet, 23 décès ont été rapportés de 2006 à 2012 à la Commission de sécurité des produits de consommation (CPSC). Mais pour les chercheurs, le nombre réel de décès ou de blessures imputables aux tours de lit serait encore plus important, toutes les données n’étant pas connues et documentées.  Selon les auteurs de l’étude, qui se sont appuyés sur les données de la CPSC, 48 morts de nourrissons de 1985-2012 étaient spécifiquement attribuées aux tours de lit. Les bébés étaient âgés, en moyenne, de 4,6 mois, avec une tranche d’âge d’un mois à 22 mois. Pour dresser ce constat édifiant, les chercheurs ont passé en revue les actes de décès incluant l’autopsie, les circonstances de la mort et d’autres rapports des investigateurs.Risque de suffocation et d’étouffement  
Selon les chercheurs, 32 des 48 décès auraient pu être évités s’il n’y avait pas eu de tour de lit. La majorité des nourrissons sont morts par suffocation.
Click Here: cheap Cowboys jerseyQuand le nez d’un bébé et la bouche sont couverts par un tour de lit, l’enfant peut suffoquer puisque sa voie aérienne est bloquée, il manque donc d’oxygène“, a précisé le professeur Scheers. “Si les tours de lit n’avaient pas été dans les berceaux, ces bébés ne seraient pas morts“, a-t-elle ajouté.Quant aux 16 autres décès, les chercheurs ont constaté que les bébés ont été coincés entre un tour de lit et un oreiller, ou un tour de lit et un matelas. Une absence de législation problématiqueLes chercheurs, qui déplorent l’absence de règlement fédéral concernant les tours de lit, estiment qu’il est indispensable d’en interdire la vente.En 2012, un standard de l’industrie, volontaire, a été suivi pour améliorer la sécurité de ses articles en limitant l’épaisseur des tours de lit. Et en 2013, le CPSC a ordonné à son personnel d’explorer des options afin de mettre en place de nouvelles règles. Mais, pour l’heure, cela n’a pas abouti à d’action fédérale.Elodie-Elsy MoreauSource : Washington University (

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